DÉCRYPTAGE – Le surcoût lié au dérèglement atteint 3 milliards d’euros par an. Les agriculteurs ont déjà engagé la bataille.
Un an après le début de la guerre en Ukraine, la ferme France fait face à de multiples défis, tant ce conflit a bousculé le monde. Mais à l’aube de la 59e édition du Salon de l’agriculture, c’est bien vers le ciel que les yeux des 389.000 agriculteurs français se braquent encore le plus souvent.
Inondations, sécheresse, chaleur, gel, grêle… Depuis une décennie, les épisodes météorologiques extrêmes se sont enchaînés avec une rare régularité. La sécheresse de l’été dernier, la plus grande que la France ait connue ces quarante dernières années, en est le dernier exemple.
S’adapter à ce dérèglement climatique est une absolue nécessité pour les producteurs. D’abord car leur principal outil de production qu’est la terre se trouve par définition à ciel ouvert. Surtout, ils doivent dans ce contexte de climat mouvant continuer à assurer leur mission: celle de garantir la souveraineté alimentaire de la France, et tenir son rôle nourricier dans un monde rendu plus trouble géopolitiquement par la guerre
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